Banque Publique d’Investissement : comment ça marche ?

La loi mettant sur les rails la BPI, à savoir la Banque Publique d’Investissement, vient d’être promulguée au Journal Officiel. Il s’agit de l’un des engagements de François Hollande lors de sa campagne présidentielle. Fustigée par la droite, quel est le fonctionnement de la Banque Publique d’Investissement ?

BPI, c’est quoi ?

En premier lieu, il est important de rappeler la mission prioritaire de la Banque Publique d’Investissement. Cette dernière a pour objectif de soutenir les entreprises, petites et moyennes, de façon financière. C’est pourquoi cette structure imposante regroupe diverses entités comme Oséo, le Fonds Stratégique d’investissement ou encore la Caisse des Dépôts (via CDC Entreprises).

Concrètement, pour les entrepreneurs, il s’agit d’un guichet unique se trouvant dans chaque région française. La Banque Publique d’Investissement proposera des financements aux entreprises, tant au niveau des fonds propres qu’au niveau d’une prise de capital. Même si tous les rouages sont encore loin d’être élaborés, la BPI a le mérite d’être lancée.

35 à 40 milliards d’euros injectés dans l’économie par ce biais

Aussi, les chiffres parlent d’eux-mêmes puisque la BPI devrait disposer de 35 à 40 milliards pour venir en aide aux entreprises. Dès son lancement, elle disposera déjà de près de 4 milliards d’euros qui proviennent  de l’Etat et de la CDC (Caisse des Dépôts). La première mission sera de préfinancer  les crédits des entités en matière d’impôt en 2013.

Il est important de noter que les sommes injectées proviendront en grande partie des sommes investies par les particuliers sur des produits d’épargne tels que le Livret A ou encore le LDD (Livret de Développement Durable). En effet, les dépôts réalisés sont utilisés par l’Etat. Bientôt, ces derniers permettront notamment de financer les logements sociaux promis par François Hollande lors de sa campagne présidentielle.

La Banque Publique d’Investissement est présidée par Pierre Jouyet, avec la collaboration étroite de François Drouin et Nicolas Dufourcq. La droite estime que cette nouvelle forme d’intervention de l’Etat dans l’économie n’est pas une décision cohérente en période de crise.

No votes yet.
Please wait...
Voting is currently disabled, data maintenance in progress.
  • 3 janvier 2013