Assurance vie ou assurance décès : une distinction toujours floue dans la tête des Français
Assurance vie et assurance décès sont deux formules très différentes qui peuvent être complémentaires. Pour choisir entre l’une ou l’autre, il conviendra de faire le point de ce que vous souhaitez réellement.
Tout dépendra de vos objectifs, des garanties dont vous disposez déjà (assurance d’entreprise par exemple), de vos ressources et des sommes que vous pouvez (ou voulez) consacrer à ce type d’assurance.
L’assurance décès en quelques mots
C’est une opération de prévoyance. Elle vous permet, en effet, quel que soit votre âge, de protéger financièrement vos proches si vous veniez à décéder.
Vous avez le choix entre plusieurs types de contrats :
- « L’assurance temporaire décès », qui garantit à la personne que vous désignez, lors de la souscription, le versement d’un capital ou d’une rente.
Comme son nom l’indique, cette assurance répond à un besoin limité dans le temps (pour l’éducation de vos enfants, par exemple). Vous choisissez vous-même la durée du contrat (dix, vingt, vingt-cinq ans…).
Si vous êtes en vie au terme de cette période, le contrat prend fin et les cotisations restent acquises à la société d’assurances. - Le contrat « vie entière », qui garantit, quel que soit l’âge auquel vous décéderez, le versement d’un capital ou d’une rente au(x) bénéficiaire(s) que vous aurez désigné(s).
Cette formule permet de résoudre certains problèmes de succession (payer les droits demandés par le fisc, favoriser un enfant ou votre conjoint pour qu’il rachète la part des autres héritiers…). - « L’assurance combinée », qui comprend une garantie “en cas de vie” (selon la formule juridique consacrée) : Si vous êtes toujours en vie au terme du contrat, vous recevrez le capital ou la rente fixés.
- Les « garanties complémentaires » (invalidité, décès par accident, arrêt de travail, perte d’emploi…).
Vous pourrez trouver plus de renseignements sur les assurances décès ici.
L’assurance vie, les principes de bases
C’est un produit d’épargne qui vous garantit, “en cas de vie”, un capital ou, si vous le souhaitez, une rente viagère qui vous sera versée à partir d’une date fixée dans le contrat.
- Ce type d’assurance est particulièrement adapté si vous voulez vous constituer un capital pour réaliser des projets à long terme ou compléter votre retraite.
- La cotisation dépend du capital choisi, de la durée du contrat et de votre âge au moment de la souscription.
- Avant de vous engager, vérifiez les taux de rémunération, le montant des frais de dossier, de souscription et de gestion (variables d’une compagnie à l’autre).
En pratique, avant la souscription du contrat, l’assureur doit vous remettre une note d’information détaillée.
À la souscription, il vous demandera généralement de remplir un questionnaire de santé.
Répondez de façon précise aux questions posées. En cas de fausse déclaration, votre contrat pourrait être nul (art. L 113-8 du Code des assurances).
A noter : Si vous décédez prématurément, la plupart des contrats d’assurance-vie stipulent que le capital, majoré des intérêts acquis, sera versé au bénéficiaire que vous avez désigné (sans droits de succession).
Bon à savoir sur ces assurances
Certaines compagnies peuvent demander à leur médecin de vous examiner.
Si vous avez eu une grave maladie, la cotisation sera peut-être majorée.
Le montant des primes est fonction de votre âge, de votre état de santé et du capital garanti.
Il varie d’une compagnie à l’autre ; certaines proposent des contrats très économiques selon la tranche d’âge, d’autres doublent le capital en cas d’accident…
Il faut donc interroger plusieurs assureurs avant de choisir le contrat le mieux adapté à vos souhaits.
A noter : Vous avez le droit de renoncer au contrat dans les trente jours qui suivent le versement de la première cotisation.
Dans ce cas, vous devez prévenir votre assureur par lettre recommandée avec avis de réception.