Breega Capital veut œuvrer au développement des start-ups européennes
150 millions d’euros : c’est désormais la dotation de Breega Capital, un fonds de capital-venture français. Créé en 2013 par trois passionnés du monde de l’entrepreneuriat, ce fonds souhaite devenir le meilleur allié de jeunes pousses qui réalisent leur première levée de fonds. Un pari qu’il compte d’ailleurs élever au niveau supérieur, en allant démarcher des start-ups prometteuses de toute l’Europe.
Effectuer un bon lancement : étape cruciale d’une start-up
Dans le monde de l’entrepreneuriat, la recherche d’argent frais est omniprésente : les entreprises, pas encore rentables, cherchent de quoi vivre tout en développant leur réseau commercial, leur produit ou leur solution, jusqu’à atteindre leur seuil de rentabilité et commencer à engranger de l’argent. Ces jeunes entreprises innovantes font donc appel à des proches, des business angels, des banques, ou des fonds d’investissement comme Breega Capital.
Toute entreprise est passée au peigne fin : business model, finance, apports personnels, personnalité des dirigeants, équipe, … rien n’est laissé au hasard. Car si l’entreprise doit y trouver son compte en terme de capacité de financement, les investisseurs cherchent comme toujours une certaine sécurité pour leurs actifs, ainsi qu’un rendement attractif.
Dans le jargon des levées de fonds, on parle de « série A » (ou seed) pour la première, « série B » pour la deuxième, et ainsi de suite. Ces levées de fonds en série A représentent à elles seules presque 50% des levées de fonds réalisées, d’après une récente étude menée par KPMG et CB Insights. Breega a donc choisi de ce spécialiser sur ce créneau, afin d’accompagner de la manière la plus précise possible les entreprises qui en ont réellement besoin. À l’heure actuelle, ce sont déjà une vingtaine de projets dans lesquels Breega a investi. Mais voilà : l’entreprise reste cantonnée à l’écosystème start-up français, et souhaite repousser ses frontières pour s’ouvrir au marché européen. Fait intéressant : la FinTech est particulièrement scrutée, car le secteur est considéré comme extrêmement porteur dans l’ensemble de l’Europe.
Aider les plus petites pousses à bien grandir
Cette envie d’Europe est commune à de nombreuses entreprises françaises, à l’heure où l’entrepreneuriat revient sur le devant de la scène suite à l’ouverture de la station F, le plus grand incubateur au monde à Paris, ou l’implication appuyée du Président Macron dans le mouvement de la French Tech. Pour autant, Breega Capital ne compte pas abandonner ses petits protégés français.
Conjointement à cette nouvelle levée de fonds Breega a annoncé le recrutement d’un « DRH en résidence » : un poste qui sera occupé par Robin Sappe, un ancien entrepreneur très à l’aise avec le milieu. Son rôle sera d’épauler les start-ups dans leurs politiques de ressources humaines, un aspect très important qui est pourtant trop souvent ignoré. Les mésententes entre associés ou collaborateurs sont l’une des principales causes d’échec dans l’entrepreneuriat.
Quelles sont les FinTechs qui pourraient bénéficier des capitaux de Breega dans un futur proche ? Celles que nous connaissons bien comme N26, Qonto ou le Compte Nickel sont déjà bien trop avancés dans leur développement pour intéresser notre capital-risker français. Mais la prochaine pépite est peut-être encore à dénicher.